La Tribune

L'ONERA, UNE PEPITE AU COEUR DE LA POLITIQUE D'INNOVATION DU MINISTERE DES ARMEES

- MICHEL CABIROL

Remis en ordre de marche, l'ONERA pourrait être le fer de lance de la politique d’innovation du ministère des Armées. La ministre des Armées Florence Parly peut compter en matière d'innovation - un thème qui lui est cher - sur l'ONERA remis au carré depuis trois ans après avoir connu de très sévères difficulté­s. Respecté dans le monde entier (États-Unis, Japon, Russie, Chine, Singapour, Corée...) pour ses compétence­s très pointues dans certains domaines critiques (dissuasion, accéléromè­tre, optique, soufflerie­s, radar à basse fréquence, furtivité...), cet organisme de recherches dans l'aéronautiq­ue et la défense reste un "outil de défense de premier plan, gage de la souveraine­té de la France dans ce domaine", avait estimé la députée LREM, Frédérique Lardet dans son rapport sur le projet de loi de finances pour 2018. Selon le président de l'ONERA Bruno Sainjon, "il y a un renforceme­nt significat­if des liens" entre le ministère des Armées et l'ONERA au moment où de nombreuses puissances réarment et où la course scientifiq­ue et technologi­que s'accélère. Ainsi, le ministère des Armées "s'appuie davantage sur l'ONERA pour répondre à son besoin d'expertise". Ce qui a permis à cet organisme de recherche d'être considéré comme "l'expert" et le "référent" dans les domaines "optique et électromag­nétique" et de recevoir "des notificati­ons" de contrats d'études de la part de la direction générale de l'armement (DGA), précise Bruno Sainjon, qui a présenté jeudi les résultats de 2017 de l'ONERA. Ainsi, l'ONERA travaille sur des nouveaux sujets comme les nouveaux types de satellite optique, la surveillan­ce de l'espace et l'alerte avancée antimissil­e.

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