LIBYE ET LIBOR : SOCIETE GENERALE REGLE SES DEUX LITIGES POUR 1 MILLIARD
La banque française annonce avoir conclu des accords de principe avec les autorités américaines et françaises pour mettre un terme aux enquêtes sur l'affaire de soupçons de corruption en Libye et de manipulation du taux interbancaire Libor. Le montant des transactions n'est pas divulgué, mais est couvert par la provision d'un milliard d'euros. Sur la Libye, l'Etat français récupérera 250 millions d'euros. [Article mis à jour à 16h45] "Une question de semaines" avait répété le directeur général de la Société Générale, Frédéric Oudéa, en présentant les résultats du premier trimestre le mois dernier. La banque de La Défense annonce, ce lundi 4 juin, avoir enfin trouvé des accords transactionnels de principe avec les autorités américaines et françaises au sujet de deux litiges qui pesaient sur ses perspectives. Il s'agit de l'affaire de soupçons de corruption en Libye et du scandale de manipulation du taux interbancaire Libor, pour lequel plusieurs banques internationales ont déjà été condamnées. « Société Générale est parvenu à des accords de principe avec le U.S. Department of Justice (DOJ) et la U.S. Commodity Futures Trading Commission (CFTC) mettant fin à leurs enquêtes relatives aux soumissions IBOR présentées par Société Générale (le "dossier IBOR") et avec le DOJ et le Parquet national financier français (PNF) mettant fin à leurs enquêtes relatives à certaines opérations avec des contreparties Libyennes (le "dossier Libyen") », indique la banque dans un communiqué.