LE MINAGE DES CRYPTOMONNAIES SUSPENDU AU QUEBEC PAR LE MINISTERE DE L'ENERGIE
Dépassée par la demande en électricité, la province francophone du Canada a décrété un arrêt temporaire du traitement de toutes les demandes venant d'entreprises créant des crypto-actifs. Elle envisage une hausse de tarifs pour cette catégorie de très gros consommateurs d'énergie. À l'heure où le débat fait rage sur la consommation d'énergie des monnaies virtuelles, ou "cryptoactifs" comme il est désormais convenu de les appeler, le Québec a décidé de mettre le holà. La province francophone du Canada a décrété en fin de semaine dernière "un nouvel encadrement pour la catégorie de consommateurs d'électricité relative à l'usage cryptographique appliqué aux chaînes de bloc" (Blockchain), du fait d'une "demande sans précédent" des entreprises de ce secteur "en plein essor". Visiblement, l'heure est grave : "Les demandes dépassent même les capacités à court et à moyen termes de la Société d'État [Hydro-Québec], d'où l'urgence et l'importance d'agir", explique le ministère de l'Énergie québécois dans un communiqué. Concrètement, un arrêté ministériel suspend temporairement le traitement de toute demande issue de ce secteur, "afin de permettre à la Société d'État de pouvoir continuer de s'acquitter de ses obligations de distribution sur l'ensemble du territoire du Québec" et un décret engage la Régie de l'énergie à étudier la tarification pour cette catégorie de très gros consommateurs d'énergie.
"PLUSIEURS MILLIERS DE MÉGAWATTS"