BREXIT : LES TROIS AMENDEMENTS QUI RISQUENT DE GENER THERESA MAY
La chambre des Communes se lance, ce mardi 12 juin, dans deux jours de débats et de votes autour de la loi sur la sortie de l'Union européenne. Sur les quinze amendements adoptés précédemment par les Lords, trois pourraient bien fragiliser la position du gouvernement de Theresa May. L'un d'entre eux donne au Parlement, si l'accord avec Bruxelles ne lui convient pas, le pouvoir de renvoyer le gouvernement à la table des négociations, qui plus est, avec des consignes à respecter. Le Royaume-Uni s'engagera-t-il vers un hard ou un soft Brexit ? Les députés, qui avaient adopté une première version du texte en janvier, doivent, à compter de ce mardi, se prononcer sur une série d'amendements - une quinzaine -, introduits lors de l'examen du texte sur le Brexit à la Chambre des Lords, la chambre haute du parlement britannique. Et certains d'entre eux vont clairement à l'encontre du projet gouvernemental soutenu par Theresa May, qui compte bien les voir annuler. Encore faut-il que la cheffe de gouvernement, dépourvue d'une majorité absolue aux Communes, ait réussi à mobiliser ses troupes. Lundi 11 juin, devant l'ensemble des députés de son camp - qui compte quelques récalcitrants à la ligne qu'elle a tracée -, Theresa May a appelé à l'unité "dans notre détermination à mettre en place la décision prise par le peuple britannique". Pour rappel, ce dernier s'est exprimé à 52% en faveur du Brexit, en juin 2016. Ce rappel à l'ordre n'a d'ailleurs pas plu à Phillip Lee, le secrétaire d'État à la Justice et député conservateur pro-UE, qui a annoncé ce mardi matin sa démission, "afin de voter librement". Ambiance.