SURETE NUCLEAIRE : PEUT MIEUX FAIRE, SELON UN RAPPORT PARLEMENTAIRE
Les députés Paul Christophe (UDI-Agir) et Barbara Pompili (LREM) ont remis ce 5 juillet au président de l’Assemblée nationale les conclusions de leur rapport sur la sûreté et la sécurité nucléaire. Ils relèvent de nombreuses failles, formulent des recommandations pour y remédier et espèrent que leurs travaux seront pris en compte dans le cadre du débat en cours concernant la programmation pluriannuelle de l’énergie. « Quoi qu'il arrive, il va y avoir encore longtemps en France des centrales nucléaires et des transports de matériaux radioactifs » , déclarait sa rapporteure la députée Barbara Pompili, en remettant ce 5 juillet au président de l'Assemblée nationale François de Rugy un rapport intitulé "Sûreté et sécurité des installations nucléaires : faire face aux nouveaux défis". « Nous sommes dans une période charnière » , avec le quarantième anniversaire tout proche pour la plupart des centrales, leur prolongation envisagée et l'entrée en vigueur de nouvelles normes de sûreté et de sécurité à la suite de l'accident de Fukushima. Surtout, comme le président de la commission d'enquête parlementaire Paul Christophe, elle souhaiterait que leurs travaux soient pris en compte dans le débat en cours sur la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) dont le gouvernement a promis une première version d'ici à la mi-juillet. Nicolas Hulot lui-même a annoncé qu'y figurerait un calendrier des fermetures de centrales nécessaires pour atteindre (à une date aujourd'hui encore non précisée) les 50% du mix électrique inscrits dans la loi de transition énergétique.