A MARSEILLE, LA CROISIERE N'AMUSE PLUS PERSONNE
Malgré la manne financière générée par cette activité touristique, les habitants des quartiers nord de la cité phocéenne, deuxième ville de France, n'en peuvent plus : le coût environnemental de l'accueil accordé à ces mastodontes des mers (plus de 500 par an) qui brûlent du très toxique fioul lourd par dizaines de milliers de litres, est maintenant jugé insupportable. Par ailleurs, l'opposition fustige l'absence totale de paiement de taxe de séjour par les 1,5 million de croisiéristes qui profitent chaque année pourtant des lourdes infrastructures mises à leur disposition. Premier port de croisières français avec plus de 500 escales annuelles, la deuxième ville de France profite de la manne financière générée par cette activité touristique, mais les habitants des quartiers Nord dénoncent son coût environnemental exorbitant. Pendant le premier week-end de juillet, la cité phocéenne a accueilli cinq mastodontes des mers qui se sont alignés le long du môle Léon-Gourret, le terminal "méga paquebots" du Grand Port Maritime de Marseille (GPMM), au nord de la ville. Le plus grand paquebot du monde, le Symphony of the Seas, était à quai mardi. Le navire de l'armateur américain Caribbean Cruises Ltd, sorti en mars du chantier naval STX de Saint-Nazaire, poursuit sa saison inaugurale en Méditerranée avec ses 7.000 passagers et 2.000 membres d'équipage avant de gagner à l'automne son port d'attache de Miami (Etats-Unis).
310 MILLIONS D'EUROS DE RETOMBÉES ÉCONOMIQUES EN 2016