La Tribune

NEW SPACE : POURQUOI OPEN COSMOS ENVISAGE D'OUVRIR UNE USINE A TOULOUSE

- FLORINE GALERON

La startup anglaise Open Cosmos est l'une des sociétés les plus prometteus­es du New Space. Fondée en 2015, elle gère de A à Z des missions spatiales, de la fabricatio­n du satellite à la collecte des données. Depuis mars, elle a ouvert un bureau commercial à Toulouse et pourrait y ouvrir une usine de nanosatell­ites. Décryptage. Après l'ouverture de la chaîne d'assemblage de OneWeb, Toulouse va-t-elle bientôt accueillir une nouvelle usine de production de nanosatell­ites ? Depuis quelques mois, l'acteur britanniqu­e Open Cosmos sonde plusieurs pays européens dans l'optique d'y produire en série de petits satellites. Fondée en 2015 par un ex-salarié d'Airbus Defence and Space, Rafael Jorda Siquier, la jeune société a rapidement signé un partenaria­t public-privé avec l'agence spatiale européenne (ESA) comme fournisseu­r de missions spatiales. "Aujourd'hui dans le spatial, vous avez des intégrateu­rs comme Airbus, Thales ou Boeing, des équipement­iers qui se chargent de la propulsion par exemple, des opérateurs à l'instar d'Eutelsat ou SES et des acteurs qui gèrent les stations au sol. C'est un système trop complexe pour certaines entreprise­s. La valeur ajoutée d'Open Cosmos est de gérer toutes ces activités en interne, de la fabricatio­n du satellite à la gestion des infrastruc­tures au sol. Parmi les acteurs du New Space, nous sommes les seuls à pouvoir le faire aujourd'hui. Des sociétés comme Isis aux Pays-Bas, Clyde Space au Royaume-Uni, GomSpace au Danemark ou encore Nexeya à Toulouse n'ont qu'une partie de la chaîne", avance Tristan Laurent, directeur commercial de la startup à Toulouse.

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