FINCANTIERI DEMENT LES SOUPCONS DE CORRUPTION REVELES PAR L'ADIT ET RENDUS PUBLIC PAR LA TRIBUNE
Le chantier naval italien estime que les informations révélées par le rapport de l'ADIT et rendues publiques par La Tribune sont "dépourvues de tout fondement". Le ministère des Armées a expliqué qu'il est "hyper vigilant sur ces questions d'éthique et de 'compliance'". A la suite de l'article publié jeudi par La Tribune "Fincantieri: une liaison très, très dangereuse pour Naval Group ?", le chantier naval italien a réagi par un communiqué publié vendredi soir précisant que "les informations contenues dans cet article sont dépourvues de tout fondement". Or, l'article de La Tribune s'appuie sur un rapport de l'ADIT, l'Agence pour la diffusion de l'information technologique, le bras armé de l'Etat en matière d'intelligence économique (10% du capital en propre et 24% via Bpifance). Ce rapport détaille de façon négative les pratiques de Fincantieri en matière de conformité (compliance) et d'éthique. "Faisant référence à l'article intitulé "Fincantieri: une liaison très, très dangereuse pour Naval Group ?" publié hier sur La Tribune, la société Fincantieri S.p.A. précise que les informations contenues dans cet article sont dépourvues de tout fondement et a mandaté ses avocats afin qu'ils agissent en vue de protéger son image et son honorabilité tant au civil qu'au pénal", a expliqué le groupe naval italien dans ce communiqué.
PARIS "HYPER VIGILANT"