"CONTRAT DE CONFIANCE" : LES RESIGNES
Désormais, pour percevoir des subsides étatiques, les collectivités (Régions, Départements, Communes et autres communautés de communes) sont tenues de limiter leurs dépenses de fonctionnement. Des contreparties qui modifient, en profondeur, les relations financières entre l'Etat et les collectivités, encadrées par un "contrat de confiance" conclut, pour certaines, au terme d'âpres négociations. Quatrième volet de notre série consacrée aux "contrats de confiance". Première commune de l'agglomération à signer le "contrat de confiance", Lyon a négocié jusqu'au bout pensant obtenir le fameux taux de 1.2%. Mais au final, la capitale des Gaules devra se contenter de 1.15%, ce qui représente 290 000 euros de moins que l'an dernier sur le budget de fonctionnement.
DOUCHE FROIDE POUR LYON
"On va mettre l'imagination au pouvoir. Cela va nous amener à réfléchir à un service public autrement, alors que nous sommes un territoire en pleine expansion", a commenté Georges Képénékian, le maire de Lyon se laissant aller à une petite pique. "La situation de notre pays amène chacun à être responsable. Mais cela implique également que l'Etat fasse son travail. Il n'y a pas que les collectivités qui sont dépensières". La trajectoire engagée par la Ville ces dernières années a toutefois déjà permis de réaliser des économies sur le fonctionnement. Ainsi, le budget prévisionnel 2018 les situent en hausse de 0.5% par rapport à 2017.