La Tribune

TRUMP SE MET L'AMERIQUE A DOS : RETOUR SUR LE FIASCO D'HELSINKI

- FRANCK BRUCKER (AVEC AGENCES)

Après sa rencontre très policée avec Vladimir Poutine à Helsinki, Donald Trump s'était d'abord publiqueme­nt refusé à condamner l'ingérence russe dans son élection en 2016 avant de revenir sur ses propos, plus tard dans la journée de mardi. En fustigeant la "stupidité" passée de la diplomatie américaine, le président des États-Unis avait provoqué un véritable tollé, y compris dans son propre camp. Les démocrates l'accusent de trahison, de même que l'ancien directeur de la CIA John Brennan. (article publié le 18 juillet à 8h25, Park") mis à jour à 11h05 avec le mouvement "Occupy Lafayette Pour nombre d'observateu­rs, il s'agit d'un tournant qui va marquer le mandat de Donald Trump. Après un tête-tête de plus de deux heures avec Vladimir Poutine, le président américain avait déclaré, face à la presse le 16 juillet, ne pas avoir de raisons de croire davantage ses services de renseignem­ent que le président russe sur la question d'une ingérence éventuelle de Moscou dans les élections américaine­s de 2016. Ces propos et l'absence de la moindre critique envers la politique du Kremlin avaient soulevé hier un véritable tollé à Washington, y compris chez les républicai­ns. Même le sénateur américain John McCain, qui ménage pourtant rarement Donald Trump, a estimé que le sommet avec Poutine était une "tragique erreur" car, dit-il, le président américain "n'a pas défendu l'Amérique". Et comme Donald Trump n'était pas à une provocatio­n près, il avait ajouté que son entrevue avec Poutine était "meilleure encore" que celle qu'il avait eue avec les dirigeants des pays de l'Otan à Bruxelles.

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