COMMENT GIBAUD A REBONDI GRACE A L'INNOVATION
Pour performer sur un marché difficile, Gibaud, le spécialiste centenaire en orthopédie et phlébologie, mise sur les innovations issues de son centre de R&D. Il s'inscrit au coeur de sa stratégie de développement. L'usine stéphanoise, siège historique du centenaire Gibaud, n'a jamais connu une telle activité depuis 2006. Au coeur de ce développement, sa nouvelle série d'orthèses souples baptisée "3D motion technology", lancée en septembre 207. La dernière-née de la gamme, l'orthèse de poignet, a été mise sur le marché il y a tout juste quelques semaines et s'est déjà vendue à plusieurs milliers d'exemplaires. Laurent Devillers ne souhaite pas communiquer les chiffres, "pour ne pas informer la concurrence", mais le directeur général de Gibaud évoque une "belle réussite et des chiffres importants". "Grâce à un tricotage spécifique, en trois dimensions, nous pouvons ajuster les orthèses. Avec des zones précises de décompression et de respiration. Elles sont esthétiques, design et confortables. Il s'agit d'une innovation importante", assure Cédric Lio, directeur industriel de Gibaud. Un triptyque indispensable selon la marque stéphanoise qui a réalisé un chiffre d'affaires de 53 millions d'euros en 2017 avec 355 salariés répartis pour moitié sur le siège stéphanois et pour moitié sur l'usine de Trévoux. "Le principal problème des traitements par orthèse réside dans le fait que les patients les portent trop peu du fait de la gêne engendrée. La gamme 3D lève cette problématique", assure Laurent Devillers.