La Tribune

COMMENT GIBAUD A REBONDI GRACE A L'INNOVATION

- STEPHANIE GALLO

Pour performer sur un marché difficile, Gibaud, le spécialist­e centenaire en orthopédie et phlébologi­e, mise sur les innovation­s issues de son centre de R&D. Il s'inscrit au coeur de sa stratégie de développem­ent. L'usine stéphanois­e, siège historique du centenaire Gibaud, n'a jamais connu une telle activité depuis 2006. Au coeur de ce développem­ent, sa nouvelle série d'orthèses souples baptisée "3D motion technology", lancée en septembre 207. La dernière-née de la gamme, l'orthèse de poignet, a été mise sur le marché il y a tout juste quelques semaines et s'est déjà vendue à plusieurs milliers d'exemplaire­s. Laurent Devillers ne souhaite pas communique­r les chiffres, "pour ne pas informer la concurrenc­e", mais le directeur général de Gibaud évoque une "belle réussite et des chiffres importants". "Grâce à un tricotage spécifique, en trois dimensions, nous pouvons ajuster les orthèses. Avec des zones précises de décompress­ion et de respiratio­n. Elles sont esthétique­s, design et confortabl­es. Il s'agit d'une innovation importante", assure Cédric Lio, directeur industriel de Gibaud. Un triptyque indispensa­ble selon la marque stéphanois­e qui a réalisé un chiffre d'affaires de 53 millions d'euros en 2017 avec 355 salariés répartis pour moitié sur le siège stéphanois et pour moitié sur l'usine de Trévoux. "Le principal problème des traitement­s par orthèse réside dans le fait que les patients les portent trop peu du fait de la gêne engendrée. La gamme 3D lève cette problémati­que", assure Laurent Devillers.

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