VELO'V : LA VITRINE DE JCDECAUX
En une nuit, JCDecaux, le gestionnaire des vélos en libre-service de la métropole de Lyon, a remplacé les 4 000 vélos de son parc actuel par la seconde génération de Vélo'v. Plus léger, plus nombreux, plus technologiques... une façon pour l'opérateur de démontrer qu'il est toujours dans la course, et d'autant plus quand on le compare au fiasco Smovengo, les Veli'b parisiens. L'objectif du groupe JCDecaux en cette nuit du 17 au 18 juillet : changer la totalité des Vélo's, ses vélos en libre-service à Lyon, en une seule nuit, soit 4 000 unités. Un défi pour l'opérateur, mais aussi une démonstration de force en réponse (non dite) au fiasco des Vélib' parisiens, dont il a perdu le contrat face au consortium Smovengo. "Si je voulais faire le fier-à-bras, je dirais que c'est la nuit des 7 000, car il y a non seulement les nouveaux vélos, mais aussi les 3 000 anciens vélos à manipuler", indique Grégoire Antonelli, responsable d'exploitation Vélo'v, à l'AFP qui a mobilisé 120 collaborateurs pour l'occasion. Ce changement dans un espace-temps limité était une des conditions négociées par la métropole de Lyon pour renouveler son contrat, afin qu'il y ait une "continuité" du service. Attribué en novembre dernier, il couvre, contrairement à Paris, le marché global de la mobilité (vélos en libreservice ; mobilier urbain ; abris de voyageurs et panneaux publicitaires). "Le groupe espagnol Marfina n'avait pas les références nécessaires. Smoove a fait un mauvais attelage, c'est dommage. Mais nous avons obtenu l'offre la plus compétitive. Entre le projet initial et celui que nous vous proposons aujourd'hui, c'est le jour et la nuit", avait expliqué Gérard Claisse, vice-président de la métropole de Lyon en charge des marchés publics au moment de l'attribution du marché.