GRAND PARIS EXPRESS : LES CINQ PROPOSITIONS A RETENIR DU RAPPORT CARREZ
Ce qu'il faut retenir du rapport sur le Grand Paris Express, remis par le député (LR) du Valde-Marne Gilles Carrez ce 6 septembre au Premier ministre Édouard Philippe. « La soutenabilité du modèle économique est remise en question » . Dès l'introduction de son rapport sur les ressources du Grand Paris Express, Gilles Carrez, député (LR) du Val-de-Marne, pose le cadre. La Société du Grand Paris (SGP), dont le coût initial était estimé à 25 milliards d'euros, devrait déraper à 35 milliards d'euros. C'est pourquoi le gouvernement a chargé avant l'été le parlementaire - qui avait commandé un audit de la Cour des comptes lorsqu'il était président de la commission des finances -, de trouver des propositions. Parmi celles-ci, Gilles Carrez propose de « clarifier les enjeux techniques, opérationnels et économiques liés à l'exploitation du Grand Paris Express et d'anticiper les besoins de financement associés en distinguant le modèle économique de l'investissement porté par la SGP et celui de l'exploitation, qui devra être assuré par l'autorité organisatrice (Île-de-France Mobilités, ndlr). » Le député recommande également de « doter la SGP d'une organisation propre à assurer la maîtrise du coût de 35 milliards d'euros en phase d'exécution, en concentrant et renforçant ses moyens sur sa mission prioritaire de maître d'ouvrage. » De même, il préconise de « garantir la transparence de la SGP sur les coûts du projet vis-à-vis du conseil de surveillance en développant notamment les outils de suivi afin d'anticiper tout risque de dérive au plus tôt. »