ALIMENTATION : DEFINIR DES CRITERES D'UN "BON PRODUIT"
[THE VILLAGE] Pour les participants de l'atelier "L'agriculture autrement", le consommateur est le principal acteur de la transition vers une alimentation plus propre, saine et juste. Il doit être éduqué dès le plus jeune âge, mais aussi orienté par une identification claire des critères du mieux produire et du bien manger. Inscrite tant dans la chair des humains, qui doivent s'alimenter tous les jours, que dans la culture des peuples, qui en ont fait une marque de civilisation, la nourriture peut contribuer de manière puissante à la construction d'un futur plus durable et inclusif. Et innombrables sont déjà les initiatives, dans l'ensemble de la France, qui participent à l'essor d'une « transition alimentaire » , en promouvant des pratiques agricoles plus respectueuses de la biodiversité, des modes de distribution partageant plus équitablement la valeur ajoutée avec les producteurs, une cuisine privilégiant les produits locaux et de saison afin de réduire le gaspillage... Mais face à un modèle fondé sur l'obsession de la productivité, les prix bas et l'asservissement des campagnes par les villes, les meilleures pratiques peinent à se démocratiser et à changer d'échelle. À Saint-Bertrand-de-Comminges, l'atelier "L'agriculture autrement : produire mieux, se nourrir autrement", accueillant sept change makers venus partager leurs visions, était justement consacré à cet enjeu, celui de la meilleure façon d'accélérer l'essor d'une agriculture et d'une alimentation différentes.
UNE PLÉTHORE D'IMPÉRATIFS