NON, DES INFRASTRUCTURES ENERGETIQUES FRANCAISES NE SONT PAS SI SURES !
Le débat sur le niveau de sûreté des infrastructures énergétiques continue. Dans une précédente tribune, Christophe-Alexandre Paillard contestait les conclusions d'un livre "Nucléaire, danger immédiat" (éd. Flammarion). Leurs auteurs répondent. Par Bernard Nicolas, coauteur et réalisateur de « Barrage : le scénario catastrophe » (France 2, Envoyé Spécial), Hugues Demeude et Thierry Gadault, coauteurs de « Nucléaire, danger immédiat » (Flammarion, 2018) et de « Barrage : le scénario catastrophe ». Au lendemain de la diffusion par Envoyé Spécial (France 2) de notre enquête sur le barrage de Vouglans, Christophe-Alexandre Paillard a publié une tribune libre titrée « Oui, les infrastructures énergétiques françaises sont sures » . Sa critique porte à la fois sur notre documentaire et aussi sur notre livre « Nucléaire, danger immédiat », publié début février 2018 chez Flammarion. Il nous reproche principalement de vouloir faire peur sans aucune raison. « Même si le zéro absolu en matière de risque n'existe pas, l'État français, ses opérateurs et ses autorités de sûreté ont cependant mis en place une rigoureuse politique de contrôle de sûreté pour toutes les infrastructures françaises les plus critiques. L'ignorer relève juste de la mauvaise foi la plus complète », conclut-il. Diantre, nous voila accusés de « mauvaise foi » ! La charge est sévère pour les journalistes que nous sommes. Et elle nous oblige à faire notre examen de conscience.
"MAUVAISE FOI"