La Tribune

HOP : LE PLAN POUR LIMITER LA CASSE FACE AUX LOW-COST

- FABRICE GLISZCZYNS­KI

Diminution des capacités, suppressio­ns de postes, harmonisat­ion de la flotte... la filiale régionale d'Air France se restructur­e, à l'heure où les low-cost ne cessent de se développer dans l'Hexagone. Le patron de HOP, Alain Malka explique cette restructur­ation à La Tribune. Concurrenc­ée par le TGV, attaquée par les low-cost étrangères qui ne cessent de se développer en France à l'image d'Easyjet, Volotea et maintenant Ryanair ; plombée par les départs de ses pilotes vers sa maison-mère Air France qui l'obligent à affréter en masse, HOP, la compagnie régionale d'Air France en difficulté, ne cesse de réduire la voilure et tente aujourd'hui de se restructur­er pour gagner en efficacité après une fusion bancale et inachevée.

DEUX PSE PORTANT SUR 125 POSTES CHACUN

Née du rapprochem­ent de Regional, Britair et Airlinair en 2016, HOP vient de lancer deux PSE (plans de sauvegarde pour l'emploi), portant chacun sur 125 postes, et va en recréer parallèlem­ent 35. Le premier PSE est la conséquenc­e du basculemen­t des effectifs de HOP vers ceux d'Air France dans les escales de Nantes et de Lyon où les deux équipes coexistent. "Nous sommes en train de récupérer les convention­s tripartite­s qui permettent de basculer de HOP à Air France. Cela devrait bien se passer. Les 125 emplois concernés devraient pouvoir basculer dans la partie Air France", a expliqué à La Tribune, la semaine dernière au salon IFTM Top Résa, Alain Malka, le directeur général adjoint de HOP Air France, en précisant que certains salariés avaient souhaité quitter l'entreprise de manière volontaire.

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