AUVERGNE-RHONE-ALPES : L'EQUILIBRE DES TERRITOIRES POUR PESER EN EUROPE
Imaginer le futur de la seconde région de France, c'est devoir prendre en compte la grande disparité des territoires qui la composent en offrant une équité entre zones rurales et montagne, métropoles et villes de taille moyenne. Un chantier complexe mais nécessaire si « AURA » veut continuer de peser en France et sur la scène européenne. Entre les zones montagneuses, les zones rurales, les villes de taille petite et moyenne, les quatre métropoles (Lyon, Saint-Etienne, Clermont-Ferrand et Grenoble), avec le dynamique pôle métropolitain du genevois français, Auvergne-Rhône-Alpes dispose de toutes les typicités géographiques. Des caractéristiques qui composaient déjà la région Rhône-Alpes et qui se sont renforcées davantage depuis la fusion en une entité avec l'Auvergne au 1er janvier 2015. Le rapprochement a porté AURA au second rang des régions françaises tant pour son PIB et sa population (12 % de la population française) que pour son attractivité. Un particularisme qui contribue à son rayonnement autant national qu'international. Et sur lequel elle s'appuie pour bâtir son futur dans le but de confirmer son rang et de le faire évoluer. Laurent Wauquiez, président LR du conseil régional, ambitionne ainsi de faire d'AURA « un point central des échanges européens », et dit pour cela miser sur le développement d'infrastructures de transports et l'aménagement du territoire.