POURQUOI L'EUROPE MISE SUR LA LIBRE CIRCULATION DES DONNEES NON PERSONNELLES
Le Parlement européen a adopté ce jeudi 4 octobre un règlement autorisant la libre circulation des données non personnelles au sein de l'Union européenne. Le but : favoriser l'innovation, notamment auprès des startups et des PME en quête de données pour proposer de nouveaux services. La libre circulation des données pourrait permettre au PIB de l'UE de croître de 4% - c'est-à-dire de 739 milliards d'euros -, d'ici à 2020. Un "espace Schengen" de la donnée au sein de l'Union européenne ? C'est pour bientôt. Le Parlement européen a adopté ce jeudi un règlement instaurant la libre circulation des données non personnelles - devenant ainsi la cinquième liberté de l'UE après les personnes, les biens, les services et les capitaux. À la différence des données personnelles - nom, prénom, adresse mail... - qui permettent d'identifier une personne, les données non personnelles sont anonymisées. Leur intérêt : être utilisées pour développer l'Internet des objets (IoT), l'intelligence artificielle ou encore servir à la recherche scientifique. "Une économie et une société numériques ne peuvent exister sans données et ce règlement établit un autre pilier fondamental du marché unique numérique", ont déclaré conjointement Andrus Ansip, vice-président et commissaire pour le marché unique numérique et Mariya Gabriel, commissaire pour l'économie et la société numériques. Avant de poursuivre :