LE PANAMA OPERE SA MUE EN COOPERANT DANS LA LUTTE CONTRE LA FRAUDE FISCALE
Le Panama a commencé, fin septembre, à procéder à des échanges automatiques de données selon les normes de l'OCDE contre la fraude fiscale, a annoncé, mercredi 3 octobre, le gouvernement panaméen. Une attitude qui met en exergue la volonté du pays d'Amérique central de changer de paradigme afin de ne plus être considéré comme un hautlieu de l'évasion fiscale mondiale, deux ans après le scandale des "Panama Papers". Il s'agit d'une grande première pour le Panama. Le pays d'Amérique central a inauguré, le 28 septembre dernier, le système d'échanges automatiques d'informations contre la fraude fiscale, a annoncé, mercredi 3 octobre, le gouvernement panaméen. A cette occasion, l'État a fourni 670 rapports issus de 337 entités financières. Lire aussi : Panama, ne l'appelez plus jamais paradis fiscal "Pour la première fois, un échange automatique d'informations a été effectué", s'est félicité le directeur général des Finances David Hidalgo en conférence de presse. Il était temps : ce premier échange a été réalisé deux jours avant la date limite permettant au Panama de se mettre dans les normes de l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE). "C'est positif de respecter ces normes et nos engagements afin de ne pas figurer sur une liste" noire des paradis fiscaux, a ainsi souligné David Hidalgo.