FREDERIC MAS (SOTHYS) : "QUELQUE CHOSE DE NOUVEAU SE CREE AUTOUR DES ETI"
Brive, en Corrèze, accueillera le 18 octobre un événement dédié à renforcer les courants d'affaires locaux entre ETI, PME et startups de la Corrèze, de la Creuse, de la Dordogne et de la Haute-Vienne. Ce territoire corrézien, Frédéric Mas le connaît bien puisqu'il dirige avec son frère le groupe briviste Sothys, ETI familiale qui développe, produit et distribue des produits de beauté haut de gamme auprès des professionnels de l'esthétique. Il livre pour La Tribune son regard sur les dynamiques régionales, départementales, et le rôle de locomotives des ETI. Marc Prikazsky, président du Club des ETI de Nouvelle-Aquitaine, complète cet éclairage. Comment a évolué le groupe Sothys jusqu'à sa forme actuelle ? Frédéric Mas : "L'histoire remonte à 1946 avec la création d'un institut de beauté rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris, qui avait la spécificité de fabriquer lui-même ses produits sur place. Mon père et son frère ont racheté l'institut en 1966. Et mon père a pris au début des années 70 la décision de revenir sur ses terres natales en Corrèze. L'entreprise s'est progressivement étoffée. Le groupe Sothys exploite aujourd'hui trois marques, Sothys Paris, Bernard Cassière et Beauty Garden, distribuées dans 130 pays, et compte une quinzaine de filiales à l'international, pour un chiffre d'affaires mondial consolidé de 56 M€. Il emploie 560 personnes en équivalent temps plein, ce qui nous classe au rang des entreprises de taille intermédiaire. Sur ces 550 salariés, 275 sont localisés en Corrèze où nous avons le siège administratif, une unité de production très moderne, notre laboratoire de recherche et développement, un jardin botanique ouvert au public... Notre implantation à Brive représente donc une grande diversité de métiers." L'échelon régional est-il pertinent pour une entreprise mondialisée telle que la vôtre ?