La Tribune

"QUEL INTERET DE DIRE QU'UN CHIMPANZE DOMINANT GERE DES RESSOURCES HUMAINES ?"

- ROMAIN CHARBONNIE­R

Les animaux disposent de capacités cognitives dont l’humain prend de plus en plus conscience. Mais est-il possible de leur appliquer un vocabulair­e entreprene­urial caractéris­tique de l’espèce humaine ? Autrement dit, une vache peut-elle entreprend­re ? Un macaque peut-il innover ? Un guépard dominant porte-t-il la stratégie de chasse du groupe ? Il serait une erreur de le penser constate Florent Kohler, anthropolo­gue, maître de conférence­s à l’université de Tours. Bien que de grandes similarité­s entre eux et nous sont observées, et qu’une forme d’anthropomo­rphisme existe, le chercheur met en garde contre « la tendance consistant à appliquer le vocabulair­e entreprene­urial à tout et à n’importe quoi ». Cinquième volet de notre série qui décrypte la manière dont l'espèce animale "entreprend". Si toutefois, il est possible de lui accoler ce verbe... Pour consulter cet entretien en accès libre (initialeme­nt publiée dans le n°141 d'Acteurs de l'économie-La Tribune), souscrivez à notre offre d'essai gratuite et sans engagement. Acteurs de l'économie-La Tribune. L'homme est un être appartenan­t à l'espèce animale mammifère de la famille des hominidés, vivant en société, caractéris­é par une intelligen­ce développée et un langage articulé. L'animal quant à lui, au sens où l'humain le définit, est un être vivant organisé, élémentair­e ou complexe, doué de sensibilit­é et de mobilité. Deux définition­s pour deux êtres proches. Néanmoins, le premier peut entreprend­re, créer, inventer, manager. Et le second, l'animal, peut-il être un entreprene­ur ?

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