TELECOMS : LES ETATS-UNIS RENFORCENT LEUR SURVEILLANCE SUR ZTE
Mercredi 3 octobre, la justice américaine a décidé de prolonger de deux ans, jusqu’en 2022, le mandat du contrôleur interne qu’elle a nommé pour veiller à ce que l’équipementier télécoms chinois respecte les lois américaines sur les exportations. Les Etats-Unis continuent de mettre la pression sur ZTE. Ce mercredi 5 octobre, la justice américaine a conclu que l'équipementier télécoms chinois avait enfreint les conditions de la période de surveillance qui lui avait été imposé en mars 2017. A ce moment-là, ZTE avait plaidé coupable, reconnaissant avoir fourni illégalement à l'Iran des technologies américaines. Un juge a donc décidé de prolonger de 2020 à 2022 la durée du mandat du contrôleur interne qu'il a nommé pour veiller à ce que le groupe chinois respecte bien les lois américaines sur les exportations. Lire aussi : Télécoms : Washington signe la fin des hostilités avec ZTE En clair, ZTE se trouve désormais en liberté (très) surveillée. Il n'a, de toute façon, pas le choix. Le groupe chinois avait en effet été contraint de cesser ses activités pendant de longs mois. Les EtatsUnis lui avaient interdit d'acheter des composants électroniques américains, dont il est dépendant, pour avoir violé des embargos vers l'Iran et la Corée du Nord. Au terme de négociations entre Washington et Pékin, le pays de l'Oncle Sam a fini par lever ces sanctions au début de l'été dernier. Dans le cadre de cet accord, le groupe a également accepté de payer une amende de un milliard de dollars, assortie de la mise sous séquestre de 400 millions de dollars.