RACHAT DE TELE2: DEUTSCHE TELEKOM VEUT CONVAINCRE BRUXELLES
En décembre dernier, géant allemand des télécoms a conclu un accord avec le suédois Tele2 pour mettre la main sur sa filiale néerlandaise Tele2 Netherlands. Son objectif: la fusionner avec T-Mobile Netherlands, son propre opérateur dans ce pays. Mais il peine, pour l'heure, à décrocher le feu vert de l'Union européenne. Pas simple de convaincre Bruxelles. Dans les télécoms européennes, les projets de consolidation des marchés nationaux suscitent toujours la méfiance de la Commission, qui craint que cela nuise à la concurrence. Et, qu'in fine, que ce soit le consommateur qui paye la note. Aux Pays-Bas, le deal entre Deutsche Telekom et Tele2 ne fait pas exception. En décembre dernier, l'opérateur historique allemand a annoncé le rachat de Tele2 Netherlands, la filiale néerlandaise de son homologue suédois, pour la fusionner avec son antenne locale, T-Mobile Netherlands. Mais en juin dernier, Bruxelles a décidé d'enquêter sur cette opération. Sa crainte? Que ce deal, qui réduira le nombre d'opérateurs aux Pays-Bas de quatre à trois ne plombe la concurrence. "Nous lançons cette enquête approfondie afin de nous assurer que l'opération envisagée entre T-Mobile et Tele2 ne donnera pas lieu, sur le marché des services mobiles, à une hausse des prix, ou à une réduction du choix au détriment des consommateurs néerlandais", a précisé Margrethe Vestager, l'intransigeante commissaire en charge de la concurrence.
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