CHOIX DU FUTUR TERMINAL 4 DE ROISSY : LES COMPAGNIES AERIENNES EN COLERE
Après 18 mois de discussions avec les compagnies aériennes sur la configuration du prochain terminal 4 de l'aéroport de Roissy, ADP a tranché sur un projet que ne partagent pas les compagnies clientes, au motif notamment qu'il engendrerait des contraintes opérationnelles coûteuses. La première tranche de cette aérogare colossale est prévue en 2024. Nouvelles étincelles dans les relations entre les compagnies aériennes et ADP. Non pas cette foisci sur l'évolution des redevances aéroportuaires, mais sur le choix du terminal 4 de l'aérogare de Roissy-Charles de Gaulle (CDG), une infrastructure colossale d'une capacité de 35 à 40 millions de passagers à l'horizon 2035, dont la première tranche, pouvant accueillir entre 7 et 10 millions de passagers, est prévue en 2024, peu avant le début des Jeux Olympiques de Paris.
VISIONS DIVERGENTES
Si tout le monde est d'accord sur la nécessité de ce nouveau terminal qui va permettre à l'aéroport du nord parisien de repousser la saturation de ses aérogares, aujourd'hui prévue à l'horizon 2023-2025, à 2050, les divergences sont vives sur le type d'infrastructure à mettre en place. Comme l'a annoncé le site Déplacements Pros la semaine dernière, ADP a tranché en faveur d'un projet, jusqu'à peu appelé "Space Invaders", contre l'avis des compagnies aériennes, dont Air France, qui sera le principal client de terminal avec ses alliés dans l'alliance Skyteam.