PRIMARK, UNE CHANCE POUR TOULOUSE ?
Le magasin d’habillement à bas coût Primark a attiré 3 000 personnes pour l'ouverture mercredi 17 octobre de son premier magasin à Toulouse, au coeur du centre-ville. Élus et associations de commerçants toulousains se réjouissent de l’arrivée de cette enseigne avançant l’argument que cela va renforcer l’attractivité de la ville. Mais d'autres enseignes low-cost pourraient fermer des boutiques et certains commerçants regrettent cet afflux de marques bas de gamme. De quoi nuire à l'identité toulousaine ? Jamais Toulouse n'avait connu ça. Jamais plusieurs milliers de personnes ne s'étaient amassées dès l'aube devant une enseigne qui ouvrait ses portes dans la Ville rose. Et pourtant, mercredi 17 octobre, Primark a attiré les foules pour son ouverture à Toulouse. Dès 6 heures du matin, plusieurs centaines de personnes ont afflué vers l'ancien bâtiment des Galeries Lafayette Maison, dans le quartier Jeanne d'Arc, rue Rémusat, lieu d'implantation de l'enseigne qui propose des vêtements à bas coût. Au final, quelques dizaines de minutes avant l'ouverture du magasin de 7 500 m2 de vente sur quatre niveaux pas moins de 3 000 personnes étaient au rendez-vous. Face à un tel engouement (prévisible), la municipalité avait anticipé en interdisant la circulation dans la rue concernée le jour de l'inauguration. Lors de cette dernière, le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, est même venu en personne accueillir cette nouvelle enseigne dans sa ville. Mais comment un magasin peut-il attirer autant les foules et être une attraction à lui tout seul ?