La Tribune

"UN CERCLE VERTUEUX SE MET EN PLACE DANS LE CAPITAL-AMORCAGE EN FRANCE"

- SYLVAIN ROLLAND

À l'occasion des trois ans du Fonds Ambition Amorçage Angels (F3A) de Bpifrance, qui investit aux côtés des business angels dans les startups, La Tribune fait le point sur l'évolution du capital-amorçage en France avec Véronique Jacq, directrice du pôle Investisse­ment numérique de Bpifrance et Jean-Patrice Anciaux, directeur d'investisse­ment du fonds F3A. LA TRIBUNE - Les business angels sont cruciaux pour permettre aux startups de se lancer avant de lever des fonds avec du capital-risque. Mais la France reste en retard par rapport à des pays comme le Royaume-Uni, les États-Unis ou Israël. Le Fonds Ambition Amorçage Angels (F3A), qui fête ses trois ans, a-t-il vocation à contribuer à combler ce "trou" ? VÉRONIQUE JACQ - Le F3A s'inscrit dans une démarche systémique plus globale, portée par le Fonds national d'amorçage (FNA), lancé par Bpifrance en 2011 et doté de 600 millions d'euros. Depuis sa création, le FNA a investi de manière indirecte via 25 fonds d'amorçage privés, ce qui a contribué à fortement développer le capital amorçage en France puisque le nombre de deals et les montants levés par les business angels ont triplé depuis 2013. Au moment de créer le F3A, en 2015, l'idée était non plus d'investir de manière indirecte mais de lancer notre premier véhicule d'investisse­ment direct dans l'amorçage, en travaillan­t main dans la main avec les entreprene­urs et avec les business angels. Nous avons constaté que la population des business angels en France, pourtant essentiell­e pour le démarrage des startups, était insuffisam­ment développée, et surtout que ses capacités étaient très limitées.

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