"LES SATT PEUVENT CREER L'USINE DU FUTUR"
Le réseau des 14 SATT (sociétés d’accélération du transfert de technologies) organise sa convention nationale le 16 novembre au Centquatre-Paris. C’est, pour son président, le Montpelliérain Philippe Nérin, l’occasion de réaffirmer une stratégie pourvoyeuse de technologies de rupture, à l’heure où les entreprises françaises cherchent à renforcer leur compétitivité. Six ou sept ans après leur création, selon les cas, où en sont les SATT ? Philippe Nérin : Elles ont vécu une croissance en trois vagues avec, d'abord, l'apprentissage de leur écosystème afin d'y trouver toutes les articulations nécessaires à leur bon fonctionnement. Cette maturation individuelle leur a pris plusieurs années, mais elles sont désormais bien identifiées par tous les acteurs. Les incubateurs travaillent avec nous, des organismes tels que bpifrance ou France Brevets ont eux aussi conventionné avec nous. Les SATT sont positionnées comme les opérateurs les plus pourvoyeurs de « Deep Tech », issues de leur travail de valorisation. Elles savent, par de la maturation de haut niveau, faire émerger des projets hautement qualifiés et prêts à être accompagnés par les dispositifs de préamorçage, amorçage, capital-risque, etc. Cette montée en puissance a débouché, dans un second temps, sur une étape plus collective, avec la création d'un réseau des SATT. Son objectif est de mettre en place une stratégie collaborative afin de trouver des synergies entre SATT et avoir une bonne articulation sur le plan national. Cette stratégie d'identification est-elle achevée ?