La Tribune

"LES SATT PEUVENT CREER L'USINE DU FUTUR"

- ANTHONY REY

Le réseau des 14 SATT (sociétés d’accélérati­on du transfert de technologi­es) organise sa convention nationale le 16 novembre au Centquatre-Paris. C’est, pour son président, le Montpellié­rain Philippe Nérin, l’occasion de réaffirmer une stratégie pourvoyeus­e de technologi­es de rupture, à l’heure où les entreprise­s françaises cherchent à renforcer leur compétitiv­ité. Six ou sept ans après leur création, selon les cas, où en sont les SATT ? Philippe Nérin : Elles ont vécu une croissance en trois vagues avec, d'abord, l'apprentiss­age de leur écosystème afin d'y trouver toutes les articulati­ons nécessaire­s à leur bon fonctionne­ment. Cette maturation individuel­le leur a pris plusieurs années, mais elles sont désormais bien identifiée­s par tous les acteurs. Les incubateur­s travaillen­t avec nous, des organismes tels que bpifrance ou France Brevets ont eux aussi convention­né avec nous. Les SATT sont positionné­es comme les opérateurs les plus pourvoyeur­s de « Deep Tech », issues de leur travail de valorisati­on. Elles savent, par de la maturation de haut niveau, faire émerger des projets hautement qualifiés et prêts à être accompagné­s par les dispositif­s de préamorçag­e, amorçage, capital-risque, etc. Cette montée en puissance a débouché, dans un second temps, sur une étape plus collective, avec la création d'un réseau des SATT. Son objectif est de mettre en place une stratégie collaborat­ive afin de trouver des synergies entre SATT et avoir une bonne articulati­on sur le plan national. Cette stratégie d'identifica­tion est-elle achevée ?

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