SI FUSION IL Y A, "TOUS LES ACCORDS ANTERIEURS SERONT ANNULES" PREVIENT MERIC
Le gouvernement réfléchit actuellement à une possible fusion entre les Départements et les Métropoles de taille européenne, dont fait partie Toulouse. Un projet souhaité par Jean-Luc Moudenc, président de Toulouse Métropole, mais rejeté par Georges Méric, le président du Conseil départemental de Haute-Garonne. Ce dernier se dit prêt à annuler tous les accords de subventions passés avec la Métropole depuis 2015 si la fusion est imposée. Un choix qui pourrait remettre en cause des projets comme la troisième ligne de métro et bien d'autres encore... Entretien avec Georges Méric, qui réunit samedi 24 novembre des centaines d'élus pour montrer l'importance de son institution. La Tribune : Depuis plusieurs jours, des stands pour présenter le Conseil départemental et ses actions ont fait leur apparition dans des lieux stratégiques comme les stations de métro. Est-ce que cela a un lien direct avec la menace de fusion qui pèse sur votre collectivité ? Georges Méric : Non, nous le faisons chaque année. Il n'y a pas plus, ni moins. Il y a une volonté chaque année d'exprimer ce que nous apportons à la population. Notre rapport avec les élus locaux est très fort, ce sont nos premiers partenaires et nous sommes leur partenaire de proximité immédiate. Après, il y a le grand public et il faut leur expliquer ce qu'est le Département et ce qu'il fait.