POURQUOI LA FRENCH TECH MONTPELLIER DOIT FAIRE SA REVOLUTION
Avec le nouveau cadre pour la French Tech tracé par le gouvernement, en octobre, l'écosystème montpelliérain doit se reconfigurer. Une association, porteuse du label et associant 50 acteurs, devrait être créée avant le 31 janvier 2019. Et la Métropole, qui réaffirme son soutien au projet, devra lui passer le relais. Montpellier Méditerranée Métropole (M3M) a réuni un cinquantaine d'acteurs numériques, le 23 novembre, pour dresser à la fois un bilan de quatre ans de labellisation French Tech, mais aussi pour mobiliser l'écosystème local en prévision d'un possible 3e label. Car le 10 octobre, le secrétaire d'État au Numérique, Mounir Mahjoubi, a présenté un nouveau cahier des charges pour la French Tech, qui impose notamment la création de "Communautés" et de "Capitales" French Tech, ces dernières étant appelées à remplacer les Métropoles.
LA MÉTROPOLE FAIT UN PAS DE CÔTÉ
En effet, Montpellier est l'un des rares cas où, sur les 13 labellisations French Tech existantes, le label French Tech Montpellier est directement porté par une collectivité territoriale et non une association d'entrepreneurs. Les futures "Capitales French Tech", dont le périmètre excèdera les limites administratives des Métropoles, seront d'abord et avant tout structurées autour des entreprises et start-ups d'un écosystème de plus en plus... régional.