5G: LA NOUVELLE-ZELANDE BANNIT HUAWEI
Le principal opérateur de télécommunications en Nouvelle-Zélande, Spark, a annoncé mercredi que les services de sécurité néo-zélandais lui avaient interdit d'utiliser des équipements du groupe chinois Huawei pour développer son réseau 5G en invoquant des "risques significatifs pour la sécurité nationale". Nouveau revers pour l'équipementier chinois. Le principal opérateur de télécommunications en Nouvelle-Zélande, Spark, a annoncé mercredi que les services de sécurité néo-zélandais lui avaient interdit d'utiliser des équipements de Huawei pour développer son réseau 5G en invoquant des "risques significatifs pour la sécurité nationale". Cette annonce intervient après des informations vendredi du quotidien américain Wall Street Journal sur le lancement par Washington d'une campagne pour dissuader des entreprises de pays alliés d'utiliser des équipements de Huawei pour la 5G, de crainte de donner à Pékin un accès à des informations sensibles. Dans un communiqué, Spark explique avoir soumis, comme la loi l'y oblige, son projet de 5G au bureau gouvernemental pour la sécurité des communications (Government Communications Security Bureau, GCSB). Le chef du GCSB, Andrew Hampton, a émis des inquiétudes à propos de l'utilisation du Radio Access Network (RAN) de Huawei et rejeté le projet. "Le directeur général a informé Spark aujourd'hui qu'il considère que la proposition de Spark d'utiliser l'équipement 5G de Huawei dans le futur RAN 5G de Spark poserait, si elle était mise en oeuvre, des risques significatifs pour la sécurité nationale", selon le communiqué du groupe.
"RISQUE DE SÉCURITÉ"