GHOSN ENCOURT 15 ANS DE PRISON, DECLARE LE PARQUET DE TOKYO, APRES DEUX NOUVELLES INCULPATIONS
Au Japon, l'étau judiciaire se resserre encore sur le Pdg de Renault, le tribunal de Tokyo l'inculpant ce vendredi pour deux nouveaux motifs : le premier est l'abus de confiance aggravé, le deuxième est la minoration de revenus sur la période 2015-2018. Hier soir, en France, au siège de Renault, les administrateurs dont la CGT ont reçu les résultats de l'enquête interne sur les rémunérations du Pdg du groupe, et aucune fraude n'a été constatée sur la période 2017-2018. Mais Nissan vient d'annoncer le dépôt d'une plainte au pénal contre son ex-Pdg.
Le bâtisseur de l'alliance Renault-Nissan, déchu de ses titres de président de Nissan et de Mitsubishi mais toujours Pdg de Renault, Carlos Ghosn, détenu depuis le 19 novembre au Japon pour des soupçons de malversations financières à la tête de Nissan, a été inculpé vendredi de deux chefs d'accusation supplémentaires, a annoncé vendredi le parquet de Tokyo. Lequel tribunal a également déclaré que Carlos Ghosn encourt une peine maximale de 15 ans de prison. Mais les mauvaises nouvelles ne cessent de s'accumuler : on apprenait ce matin également que Nissan avait déposé une plainte au pénal auprès du tribunal de Tokyo contre son ex-Pdg.
S'agissant des deux nouvelles accusations de ce matin, l'ex-Pdg de Nissan a été inculpé d'abus de confiance aggravé, pour avoir provisoirement fait passer en 2008 dans les comptes du constructeur japonais des pertes sur des investissements personnels, et de minoration de revenus sur la période 2015-2018.