FINANCE PARTICIPATIVE : 80% DES MONTANTS COLLECTES AUPRES DES PARTICULIERS VONT AUX ENTREPRISES
Quatre ans après la création d'un cadre réglementaire, le financement participatif français entre dans une phase de maturation et de consolidation. Les prêts sous forme d'obligations prennent aussi de plus en plus d'importance et contribuent à financer de nombreux secteurs de l'économie et pas uniquement les startups. Etat des lieux avec Stéphanie Savel, présidente de l'association Financement Participatif France et dirigeante de la plateforme toulousaine Wiseed.
Avec 175 plateformes enregistrées auprès des régulateurs, la France est le pays européen qui compte le plus grand nombre d'acteurs du financement participatif. Egalement appelée crowdfunding (qui signifie littéralement le financement par la foule) cette activité consiste à collecter des fonds auprès d'un ensemble de contributeurs via une plateforme en ligne dans le but de financer un projet de manière directe et traçable. Cette multiplication des acteurs est directement liée au cadre réglementaire qui, fin 2014, a crédibilisé cette finance alternative. Le marché tricolore entre aujourd'hui dans une phase de maturation. Fermetures, rapprochements, acquisitions... Stéphanie Savel, présidente de l'association Financement Participatif France et dirigeante de la plateforme Wiseed, analyse ses transformations.
LA TRIBUNE - Quel bilan tirez-vous du crowdfunding en 2018 ?