GILETS JAUNES : PAS D'EXONERATION FISCALE POUR TOUS LES COMMERCANTS IMPACTES
En visite à Toulouse jeudi 14 février, la secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie, Agnès Pannier-Runacher, est allée à la rencontre des commerçants impactés par le mouvement social des Gilets Jaunes. À cette occasion, elle en a profité pour affirmer qu'une mesure uniforme d'exonération fiscale pour tous les commerces touchés n'était pas adaptée à la situation. Par ailleurs, elle veut dupliquer la cellule de crise toulousaine mise en place par la préfecture à d'autres villes de France.
Est-ce une coïncidence ? En ce jour de Saint-Valentin, Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie, s'est rendue dans une bijouterie toulousaine pour rencontrer des commerçants touchés économiquement par le mouvement des Gilets Jaunes. La membre du gouvernement est donc arrivée en début d'après-midi, jeudi 14 février, à la bijouterie Pujol, une institution connue à Toulouse et qui a ouvert ses portes en 1920. Situé dans le quartier Jeanne d'Arc, l'établissement fait face à de grandes difficultés depuis 3 mois.
"Nous avons constaté une baisse du chiffre d'affaires de 30% en décembre et de 42% en janvier. C'est très dur pour nous d'autant que nous venions de rouvrir le 24 novembre, après des travaux de rénovation importants. Malgré ça, pour le moment nous n'avons pas eu recours au chômage partiel, néanmoins nous n'avons pas remplacé un départ à la retraite. Mais si ça continue tous les samedis, nous serons peut-être amenés à mettre en place une telle mesure", lance Christophe Pujol à la secrétaire d'État, lui qui emploie actuellement une vingtaine de salariés.