ELECTIONS EUROPEENNES : PAS DE TSUNAMI POPULISTE EN VUE
Les deux principaux groupes du Parlement européen, le Parti populaire européen (PPE, centre-droit) et les Socialistes et démocrates (SD), perdraient des points au bénéfice de l’extrême droite et du centre, en position d'arbitre, aux élections européennes de mai, selon une étude du Parlement publiée ce lundi 18 février.
Les europhobes devraient progresser lors des prochaines élections européennes fin mai, mais les grandes familles pro-UE resteraient majoritaires, selon de premières projections sur sa future composition publiées ce lundi 18 février par le Parlement européen, à partir d'une compilation de sondages. D'après cette analyse, ni la droite ni la gauche pro-européenne ne seront majoritaires et capables d'imposer leur candidat à la tête de la Commission européenne.
Le scrutin qui aura lieu du 23 au 26 mai 2019 sera « l'un des exercices démocratiques les plus importants dans le monde », a fait valoir le porte-parole du Parlement européen en présentant ces chiffres à Bruxelles.
« La recomposition signifiera la fin de la cogestion entre le PPE et le SD, qui n'a pas contribué à nourrir l'intérêt des citoyens européens pour le Parlement », analyse la ministre française des Affaires européennes Nathalie Loiseau dans un entretien au Monde. « Dans une telle configuration, le groupe des nationalistes ne pèsera guère. Ils ne formeront pas un groupe cohérent avec un quelconque projet. »