FRENCH TECH TOULOUSE : SANDRINE JULLIEN-ROUQUIE VEUT "FEDERER L'ECOSYSTEME POUR PENSER COLLECTIF"
Changement de gouvernance au sein de la French Tech Toulouse. La fondatrice de Ludilabel, Sandrine Jullien-Rouquié, a pris la tête de la candidature de la Ville rose pour obtenir la labellisation capitale French Tech. L'entrepreneure veut faire émerger une association indépendante et plus proche des besoins des startups.
Depuis la labellisation de Toulouse comme métropole French Tech en novembre 2014, Philippe Coste en était le directeur délégué. Pourquoi est-ce vous aujourd'hui qui êtes en charge de mener la candidature de la Ville rose pour obtenir la labellisation capitale French Tech ?
Sandrine Jullien-Rouquié : La mission French Tech Paris a décidé en décembre dernier de rebattre les cartes. Les 13 métropoles qui ont reçu le label vont être dissoutes avec un souhait de mettre la French Tech aux mains des entrepreneurs. L'information nous est parvenue et nous avons tout de suite compris le risque de disparaître de la carte French Tech en France. En perdant le label French Tech, on perdait tout le programme national comme le pass French tech (qui identifie les startups en forte croissance), le French Tech ticket (dispositif pour attirer les startuppeurs étrangers, voir notre reportage, ndlr)... Or au sein de mon entreprise (Ludilabel), le pass French Tech nous a beaucoup aidé lors de notre développement international. En juin 2017, en cherchant à implanter à Milan notre filiale italienne, la mission French Tech nous a par exemple trouvé des locaux sur place. En tant qu'entreprise en hypercroissance, l'idée est de transmettre ce que l'on a reçu via le pass French Tech.