JEAN LEONETTI : "SOPHIA-ANTIPOLIS DOIT SE DIVERSIFIER"
INTERVIEW. Le pilote aux manettes de Sophia Antipolis, c’est lui. Et l’alignement des planètes entre le politique et l’économique est un élément indispensable au bon déroulement de la stratégie. Réflexions autour de l’aménagement de ce territoire et du renforcement de son attractivité.
LA TRIBUNE - Comment se porte, à 50 ans, Sophia Antipolis ?
JEAN LEONETTI - Une première satisfaction réside dans le fait d'avoir tourné la page des incertitudes. Il y a quinze ans, on disait au mieux « Comment relancer Sophia Antipolis », au pire « Comment arrêter son déclin ». Entre-temps, l'État a mis des terrains à disposition, l'université, avec le soutien du Conseil départemental, a installé le campus SophiaTech. Aujourd'hui, nous avons une stratégie de management territorial et des partenariats économiques qui convergent
La venue de Xavier Niel, le dirigeant de Free, au sein d'Ecotone, le bâtiment que la Compagnie de Phalsbourg érigera avec Jean Nouvel à l'entrée de Sophia Antipolis, a-t-elle été précédée de discussions ?
Non, nous avons été dans une vente de terrain [pour un montant de 44 millions d'euros, ndlr]. Ecotone marque l'entrée de Sophia Antipolis avec une volonté d'architecture écologique. Celui qui met le prix doit avoir un projet à la hauteur. Cela semble être le cas. Si Free ou Station F arrivent, c'est bien sûr un bon signe.
Le projet d'un Business Pôle 2 doit également voir le jour. Avec quelles ambitions ?