SIX IDEES RECUES SUR LES SOFT SKILLS
OPINION. Si l'utilisation du terme « soft skills » est relativement récente, ce que désigne ce terme était déjà connu et manié auparavant tant dans les mondes du travail et que dans celui de la recherche, notamment à travers les compétences dites de savoirs-être. Par Cécile Jarleton, doctorante en psychologie du travail pour Le Lab RH ; et Yannick Petit, CEO de Unow.
L'importance de ce concept s'est cependant accrue progressivement depuis une trentaine d'années du fait des mutations profondes qu'ont connues nos économies développées.
Parmi ces mutations, la tertiairisation de l'économie, l'émergence des nouvelles technologies mais aussi l'importance donnée aux relations interpersonnelles entre les salariés mais aussi vis-à-vis des clients. Ces changements ont engendré une demande accrue de compétences émotionnelles, sociales et interpersonnelles (être capable de s'adapter aux émotions d'autrui, de s'identifier à lui, de communiquer sans contrarier, d'influencer...), ainsi que des compétences cognitives élaborées (capacité à résoudre des problèmes, à établir des diagnostics ...), le tout étant désigné par le terme « soft skills ».
Encore mal identifiées, l'intérêt grandissant pour ces compétences ayant trait à l'humain se double de croyances et de contre-vérités. L'occasion de réaliser un tour d'horizon des principales idées reçues sur les soft skills pour mieux les combattre.
« JE N'AI BESOIN D'AUCUNE CONNAISSANCE SPÉCIFIQUE POUR DÉVELOPPER MES SOFT SKILLS »