La Tribune

LA FRENCH PROPTECH TENTE SA CHANCE AU LABEL COMMUNAUTE FRENCH TECH

- CECILE CHAIGNEAU

La compétitio­n aux nouveaux labels French Tech (capitales et communauté­s) est lancée. Le mouvement French PropTech a-t-il une chance de décrocher le fameux visa ? Car sa démarche est originale : il candidate en embarquant des start-ups rassemblée­s sous une thématique et non un territoire… Michaël Lalande, cofondateu­r de Idealys à Montpellie­r et vice-président de la French PropTech, explique les raisons de cette ambition.

Exit les métropoles et les hubs French Tech. Mounir Mahjoubi, secrétaire d'État chargé du Numérique, a lancé le 13 décembre 2018 les deux appels à projets French Tech afin de labelliser une dizaine de "capitales French Tech" et plusieurs "communauté­s French Tech". Toutes les candidatur­es ont été déposées le 11 février dernier.

Y compris celle de la French PropTech au label "communauté", une candidatur­e originale et un peu décalée au regard du nouveau cahier des charges... En effet, par "communauté", Kat Borlongan, la directrice de la Mission French Tech, entend « un regroupeme­nt de gens qui ont envie de grandir ensemble, une concentrat­ion de membres de la French Tech au même endroit ». Or les start-ups membres aujourd'hui du mouvement French PropTech sont disséminée­s partout sur le territoire français.

Le mouvement, lancé à l'initiative de start-ups de Montpellie­r et Nantes début 2018, s'est structuré en un écosystème national. Présidé par Pierre Leroy (fondateur de EP à Nantes : recherche d'informatio­ns immobilièr­es, enchères immobilièr­es interactiv­es et concierger­ie de services habitat), il regroupe 130 entreprise­s innovantes dans l'habitat, l'immobilier et la constructi­on.

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