TER ET OUVERTURE A LA CONCURRENCE : CE QU'EN ATTEND LA REGION SUD
Elle est la première région de France à se lancer dans l'aventure et son président, Renaud Muselier ne cache pas sa satisfaction. En anticipant ce qui sera une obligation en 2023, Provence Alpes Côte d'Azur veut surtout en finir avec une mobilité par le rail peu en accord avec l'envergure économique du territoire. Où il est question aussi d'enjeux sociaux.
Avant Renaud Muselier, c'était déjà Christian Estrosi qui s'était énervé contre la SNCF et ses trains qui n'arrivent pas à l'heure. Devenu président de l'institution régionale en mai 2017, celui qui est aussi député européen n'en n'a pas moins mis de l'énergie à ne pas accepter les moult retards et autre annulations, bref, un service public bien peu à la hauteur, couronné même du titre peu enviable de pire réseau de France. Au point, on s'en souvient, que de convention entre la SNCF et la Région il n'y ait plus. Jusqu'au rabibochage début d'année.
MAL DES TRANSPORTS
L'ouverture à la concurrence a été énoncée rapidement par Renaud Muselier comme la solution (possible) à ce mal des transports. Il ne faillait pas y voir un chiffon rouge agité pour faire peur mais une vraie volonté de se positionner comme pilote en la matière. Depuis ce 19 février c'est donc fait : Provence Alpes Côte d'Azur est la première Région à être sur les rails.