La Tribune

LE TRAFIC DU GRAND PORT MARITIME DE BORDEAUX TOUCHE UN PLUS BAS

- JEAN-PHILIPPE DEJEAN

L’activité du Grand port maritime (GPM) de Bordeaux souffre de l’arrêt des escales de la compagnie MSC mais aussi du recul des exportatio­ns de maïs et des importatio­ns d’hydrocarbu­res, atteignant un nouveau plus bas dans son activité à 7 millions de tonnes en 2018. A l’inverse le trafic du GPM de La Rochelle grimpe fortement pour atteindre 9,64 millions de tonnes. Bayonne reste quasiment stable.

Sur les trois ports de commerce que compte la Nouvelle-Aquitaine, avec Bayonne, géré par la Région, auquel s'ajoutent les deux grands ports maritimes (GPM) de Bordeaux et La Rochelle, l'infrastruc­ture portuaire bordelaise fait figure d'homme malade. Alors que le trafic de Bayonne a progressé en 2018 de +2,7 %, à 2,66 millions de tonnes, et que celui de La Rochelle bondit de +12,5 %, à 9,64 millions de tonnes, celui de Bordeaux continue à s'enfoncer dans la crise, avec un recul d'activité de -2,9 % l'an dernier, à 7,05 millions de tonnes.

"C'est le plus faible tonnage jamais enregistré par le port de Bordeaux. Une baisse alimentée par le recul de nos trois activités socles : céréales, hydrocarbu­res et conteneurs. Sachant qu'en 2017 le trafic avait déjà baissé de -6 % et ce recul dure depuis 2016" éclaire Renaud Picard, directeur financier du GPM de Bordeaux, qui assure la fonction de directeur général suppléant.

Ceci en attendant l'arrivée à la mi-mars de Jean-Frédéric Laurent, qui va quitter la présidence du directoire du GPM de La Réunion pour prendre celle du GPM de Bordeaux, suite au départ l'an dernier de Christophe Masson. Comme en 2017 le trafic du port de Bordeaux a tout d'abord souffert en 2018 du recul des ventes de maïs à l'export, dont la région Nouvelle-Aquitaine est le premier producteur européen.

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