LA REPONSE DE MEDIHANDTRACE AUX BESOINS D'HYGIENE DANS LES HOPITAUX
La start-up installée dans le Var propose des solutions de traçabilité de l’usage des soins et de l’hygiène des mains par le personnel soignant dans les établissements de santé. Un élément clef pour éviter que les patients contractent une maladie lors de leur séjour.
Installé entre l'hôpital de la Timone et la faculté de médecine, le récent Institut hospitalouniversitaire (IHU) Méditerranée Infection abrite dans ses étages l'équipe de recherche de MediHandTrace. La start-up, dont le siège social est à La Garde, dans le Var, propose des solutions de désinfections et de suivi des maladies nosocomiales, c'est-à-dire celles contractées lors du passage à l'hôpital. "Entre 5 à 10 % des patients admis dans des hôpitaux de pays développés contractent une ou plusieurs infections", indique l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Dans l'Hexagone, 4 200 personnes perdent la vie chaque année à cause des maladies nosocomiales selon les chiffres issus d'une étude de la Santé publique France datait de juin 2018. Et la situation ne s'arrange pas.
Un danger contre lequel l'une des meilleures armes n'est autre que l'hygiène des mains. Dès 2006, Bernard Delord, président-fondateur de l'entreprise avec l'infectiologue Philippe Brouqui, commence ses travaux sur ce sujet pour finalement fonder MediHandTrace en 2015. Un long chemin durant lequel les maladies nosocomiales sont devenues une préoccupation de plus en plus présente. "Dans les rapports de l'OMS, le sujet n'apparaissait qu'en deux mots, désormais cela représente 15 pages", raconte-t-il.