CINQUIEME MANDAT DE BOUTEFLIKA : MALGRE L'INTERDICTION, LES ETUDIANTS ALGERIENS MANIFESTENT
Les manifestations de vendredi dernier ont, semble-t-il, créé un appel à d’autres marches. A la suite des avocats qui ont manifesté ce lundi, les étudiants algériens sont descendus dans les rues de plusieurs villes du pays, pour contester la candidature à un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika. Toute manifestation est pourtant interdite dans le centre d’Alger.
Une fièvre de la protestation s'est emparée de l'Algérie. Sur les réseaux sociaux, les appels à sortir dans les rues pullulent, comme lors de la trentaine de manifestations recensées vendredi dernier. Et tour à tour, sans que le mouvement ne soit encore formellement structuré, les différents corps sociaux répondent. Alger, Oran, Béjaia, Sétif, Oum El Bouaghi, Boumerdès, Tiaret, les étudiants ont remplacé les avocats, sortis manifester hier lundi.
« Non au 5e mandat!», « Bouteflika dégage! ». Ce mardi 26 février, ce sont les messages que l'on pouvait lire sur les pancartes apparues dans les cours des différentes facultés et dans les rues du pays où des centaines d'étudiants ont manifesté dans le calme, contre la candidature à un cinquième mandat d'Abelaziz Bouteflika à la présidentielle du 18 avril 2019. Selon plusieurs médias locaux, outre cette revendication portée par les marches de ce vendredi 22 février, la marche des étudiants de ce mardi portent également sur le soutien de plusieurs fédérations estudiantines à cette candidature.
UNE MANIFESTATION TOUS LES VENDREDI CONTRE BOUTEFLIKA