EN PLEINE CROISSANCE, LA FINTECH TREEZOR POUSSE SES PIONS EN ESPAGNE
Passée dans le giron de Société Générale en septembre dernier, la startup de paiement a multiplié par sept son chiffre d'affaires l'an dernier en surfant sur la croissance de ses clients, les néobanques notamment. En 2019, elle compte enrichir sa plateforme de microservices et accélérer son développement en Europe.
Ce mardi 26 février, Eric Lassus, cofondateur et dirigeant de la startup française de paiement Treezor, arpente les allées du Mobile World Congress, le grand salon européen dédié aux nouvelles technologies, qui se tient chaque année à Barcelone.
« Nous prenons le pouls de l'écosystème Fintech local. Il est en train d'émerger et Treezor a les capacités de jouer un vrai rôle d'accélérateur, comme nous l'avons fait sur le marché français il y a trois ans », nous explique l'entrepreneur. « Nous voulons être la référence en matière de palette fonctionnelle pour les Fintech françaises et européennes », poursuit-il.
Rachetée par Société Générale en septembre dernier, la startup Treezor se présente comme une plateforme de « Banking-as-a-service ». « Nous bâtissons différents services bancaires sous la forme de micro-services accessibles à la demande par API [des interfaces de connexion informatiques, ndlr]», détaille Eric Lassus. Les startups de la finance peuvent ainsi piocher différentes briques, fastidieuses à construire en interne, qu'elles proposent ensuite à leurs propres utilisateurs, comme l'ouverture d'un compte, le paiement, l'identification des clients (KYC) ou encore le développement de programmes de cartes de paiement personnalisés. « Nous n'apparaissons à aucun moment, nous opérons systématiquement en marque blanche », précise Eric Lassus.