WOMED, UNE NOUVELLE BIOTECH CONTRE L'INFERTILITE FEMININE
Biotech créée à Montpellier et lauréate du Grand Prix I-Lab 2018, Womed développe un "pansement pour l'uterus", et s'apprête à rentrer en phase clinique. Elle a été cofondée par Gonzague Issenmann, créateur de Stentys, la 2e medtech française à avoir été cotée en bourse après Carmat.
Créée en 2018 à Montpellier et lauréate du Grand prix national du concours I-Lab dès cette 1ère année, Womed développe un dispositif médical contre l'infertilité féminine, présenté comme un "pansement de l'uterus". Cette biotech a été cofondée par deux chercheurs de l'Institut des Biomolécules Max Mousseron (unité mixte CNRS/ENSCM) et du CHU de Nîmes, Xavier Garric et Stéphanie Huberlant, et par Gonzague Issenmann, ex-CEO de Stentys.
"Après une intervention utérine, il existe un risque, lors de la cicatrisation, que les deux parois s'accolent, ce qui clôt en partie l'utérus. Nous avons travaillé sur un nouveau type de polymère qui peut être utilisé très simplement par les médecins, à la fin d'une intervention, à la façon d'un geste pour insérer un stérilet. Il s'agit d'un film qui se déploie sur la cavité et sépare les parois pendant une semaine. Ensuite, il se dégrade seul en se gélifiant et peut être expulsé par voie naturelle", décrit Gonzague Issenmann.
Les travaux de recherche conduits en amont de Womed ont été, en grande partie, financés par la SATT AxLR via un plan de maturation (280 000 €). Après la création en 2018, la biotech, basée dans les locaux de l'IBMM, se prépare à lancer sa 1e phase clinique, auprès de 30 patientes du CHU de Nîmes, d'ici la fin 2019.