GRENOBLE : POURQUOI LE GROUPE HARDIS TRANSFORME SA GOUVERNANCE
Alors qu’il a connu au cours des dernières années une croissance à deux chiffres, le groupe isérois Hardis, spécialisé dans l’édition de logiciels et la fourniture de services numériques, se trouve actuellement en pleine de phase de transition managériale. Avec au menu, une passation attendue d’ici la fin mars entre l’un de ses deux directeurs généraux, Nicolas Odet, et son président fondateur, Christian Balmain, issue d’un processus préparé depuis 2013.
Avec un chiffre d'affaires qui frôle les 100 millions d'euros, le groupe Hardis a connu au cours des dernières années une croissance constante, en passant de 550 salariés à près de 1 150 collaborateurs répartis aujourd'hui entre ses différents sites (Grenoble, Paris, Lyon, Lille, Nantes, Bordeaux, Genève, Madrid et Utrecht).
Créée en 1984 par quatre amis d'université, son président fondateur, Christian Balmain, avait affiché très tôt sa volonté de prendre sa retraite en 2019, confiant ainsi dès 2013 la direction générale à Nicolas Odet et Yvan Coutaz, tous deux entrés dans l'entreprise au début des années 2000.
Affichant une croissance régulière depuis sa création (comprise entre 12 et 20% par année), l'entreprise n'a pas peiné à capter des investisseurs. Même si tout le défi était de conserver une forme d'indépendance :