LYON - TURIN : DES MARCHES PUBLICS BLOQUES PAR L'ITALIE DEPUIS SIX MOIS
Le chantier du Lyon-Turin promettait des investissements et des retombées économiques considérables, notamment pour les entreprises des vallées alpines. Mais la nouvelle pause ordonnée en septembre par le gouvernement italien laisse les entrepreneurs dans l'attente. Actuellement, 460 personnes sont employées sur le site de Saint-Martin-la-Porte, là où est actuellement percée la galerie de reconnaissance du futur tunnel transfrontalier. La moitié de ces travailleurs viennent de la vallée de la Maurienne, où est situé le chantier.
Si les chiffres demeurent modestes, c'est que les ouvrages les plus importants sont encore loin d'avoir débuté. La galerie de reconnaissance en travaux ne représente que 9 km. Les trois quarts de la galerie ont été percés à ce jour. Celle-ci pourra être convertie en tube pour le tunnel transfrontalier qui comportera à terme deux tubes, longs de 57,5 km. Il reste donc un montant considérable de marchés publics à attribuer, si le Lyon-Turin va à son terme.
UN DEUXIÈME CHANTIER EN MARS 2019
Ce mois-ci, un deuxième chantier entrera en action, celui de la tranchée couverte de Saint-JulienMont-Denis. Mais seuls 16 000 heures ont été inscrites dans l'appel d'offres - soit cinq emplois permanents - passé avant la pause décrétée par le gouvernement italien, ce qui contraint Telt, le promoteur chargé par la France et l'Italie de réaliser ce tunnel, à suspendre ses commandes.