BREXIT (J-17) : MAY ARRACHE DES CONCESSIONS A L'UE, CORBYN LES DEMOLIT
Nuitamment, à Strasbourg, Theresa May et le président de la Commission européenne JeanClaude Juncker ont annoncé s'être entendus sur des mesures visant à éviter le rétablissement d’une frontière "dure" entre l’Ulster et la République d’Irlande après le
Brexit, tout en permettant à Londres de quitter l’Union douanière d’ici 2020. Corbyn, très cinglant avec la Première ministre, appelle à rejeter ce nouvel accord.
L'Union européenne et le Royaume-Uni ont annoncé lundi soir, dans un communiqué commun, un accord qui doit éviter le rétablissement d'une frontière "dure" entre l'Ulster et la République d'Irlande après le Brexit, tout en permettant à Londres de quitter l'Union douanière* d'ici 2020.
Cette annonce de dernière minute, à la veille d'un deuxième vote de la Chambre des communes sur l'accord de retrait* négocié avec les Européens, vise à lever l'opposition des 'Brexiters' du Parti conservateur et des élus nord-irlandais du Parti unioniste démocrate (DUP), pour qui le maintien dans le marché unique* constitue un casus belli.
L'accord de retrait ne sera pas modifié, ont assuré les deux parties, mais y sera ajoutée une "déclaration unilatérale*" du Royaume-Uni, qualifiée "d'assurance juridique" par Theresa May, lui permettant de "démanteler" le "backstop"* si aucune alternative n'est trouvée au 31 décembre 2020.