EAU DE PARIS TIRE LE BILAN DE 10 ANS DE REGIE
L'entreprise publique se réjouit d'avoir amélioré le rendement de ses réseaux tout en assurant un prix de l'eau relativement bas. Elle veut maintenant améliorer ses performances écologiques.
Le "pari ambitieux et précurseur" de remunicipaliser le service parisien de l'eau, fait par Bertrand Delanoë en 2009 et confirmé ensuite par Anne Hidalgo, a porté ses fruits. C'est du moins le bilan qu'après 10 ans de vie de la régie autonome en tire Célia Blauel, adjointe à la maire de la capitale française, chargée de toutes les questions relatives à la transition écologique et présidente de l'entreprise publique Eau de Paris.
"Les défis ont été relevés au-delà des espérances", a-t-elle souligné lors d'une conférence de presse jeudi 7 mars, en se réjouissant en particulier de la mise en place d'"un modèle intégré de la production à la distribution", d'une gouvernance participative -trois membres du Conseil d'administration sont des représentants de la société civile- et du "prix de l'eau le plus bas de la métropole parisienne".
"Nous avons atteint un rendement des réseaux de 90,4%, dépassant la moyenne nationale des grandes villes. Entre 2017 et 2019, nous avons ainsi économisé trois millions de mètres cubes d'eau, l'équivalent de la consommation moyenne d'une ville de 50.000 habitants", a ajouté le directeur général d'Eau de Paris, Benjamin Gestin.
"OPÉRATEUR DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE"