NICE ECO-VALLEE, BATIE SUR UN MEME SOCLE ENVIRONNEMENTAL
SPÉCIAL MIPIM. Lancée voilà dix ans, l'Opération d'intérêt national de l'Éco-Vallée de la plaine du Var, axée sur les éco-technologies, a fait du principe de durabilité et d'art de vivre méditerranéen le fil conducteur qui personnalise chacun des bâtiments. Une signature architecturale adoptée par l'ensemble des promoteurs de ce projet.
Il suffit de considérer les maquettes présentées, en décembre dernier au Salon de l'immobilier d'entreprise ou, ce mois de mars, au Mipim, le Marché international des professionnels de l'immobilier, pour trouver une certaine similitude aux constructions actuelles et futures de Nice EcoVallée. Indéniablement, c'est bien un air de famille qui relie, pour n'en citer que quelques-uns, le Campus régional de l'apprentissage, Anis, Grand Central ou Pléiade et Odyssée. Des bâtiments ouverts, ajourés, immaculés, jouant sur les effets de contraste.
Pourtant, tous sont nés de l'imagination de différents architectes, respectivement Jean-Philippe Cabane et Corinne Vezzoni, Laisné-Roussel, Josep Lluis Mateo et Jean Nouvel. Concernant la signature architecturale, l'Établissement public d'aménagement (EPA) n'a rien laissé au hasard.
Selon Christian Estrosi, le maire (LR) de Nice, qui avait qualifié de zone « en désordre » ce territoire à l'ouest de la ville, il était hors de question « d'y laisser faire n'importe quoi. Quand on fait de l'innovation, on ne fait pas de la mauvaise imitation du XIXe siècle ou du XXe siècle. On fait du beau du XXIe siècle. »
DES ESPACES PROTÉGÉS DU VENT