A TOULOUSE, AIRBUS REUSSIT LE PREMIER DECOLLAGE ENTIEREMENT AUTONOME
L'avionneur européen Airbus a réussi le premier décollage autonome, le 18 décembre 2019, à l'aéroport de Toulouse-Blagnac. Et ceci, grâce à une caméra embarquée et un programme de reconnaissance visuelle. Pour autant, pas question d'imaginer des avions sans pilote pour le constructeur. Cette technologie servirait à pallier le manque de pilotes et améliorer encore la sécurité des avions.
Y a-t-il un pilote dans l'avion ? Il y en avait même deux, le 18 décembre 2019, pour le premier décollage entièrement automatique réalisé par Airbus. Sauf qu'aucun d'entre eux n'a tiré le levier pour faire décoller l'A350-1000. L'avionneur toulousain enchaîne les bonnes performances puisqu'il y a quelques jours celui-ci devenait, numéro un mondial devant son rival américain, Boeing.
En tout, l'équipage présent dans l'avion a réalisé huit décollages en mode automatique sur une période de quatre heures et demie depuis l'aéroport de Toulouse-Blagnac. Des décollages rendus possibles grâce à une caméra installée directement sur l'avion et un programme de reconnaissance visuelle. Ainsi, une fois les manettes de gaz mises en position de décollage, les pilotes ont lancé le pilotage automatique et ont laissé l'avion décoller tout seul.
(@Airbus)
An aircraft that can take off by itself thanks to technology alone? Our #ATTOL demonstrator project recently proved just that! Learn how autonomy helped to make it happen: https://t.co/Ij5o15Ybeo pic.twitter.com/WSwCCXPxJC
"De nombreux avions sont déjà capables d'atterrir automatiquement. Mais ils dépendent d'infrastructures externes comme le système d'atterrissage aux instruments ou les signaux GPS. Attol vise à rendre cela possible en utilisant uniquement la technologie embarquée afin de maximiser l'efficacité et de réduire le coût des infrastructures", indique Sébastien Giuliano, chef de projet Attol (Autonomous Taxi, Take-Off & Landing) qui a pour objectif de développer l'autonomie des avions.
D'ici à la mi-2020, les séquences de roulage et d'atterrissage basées sur la vision automatique seront aussi testées.
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"Airbus est en mesure d'analyser le potentiel de ces technologies pour relever les principaux défis industriels de demain, notamment l'amélioration de la gestion du trafic aérien, la résolution de la pénurie de pilotes et l'amélioration des opérations futures. Dans le même temps, Airbus exploite ces opportunités pour améliorer encore la sécurité des avions", conclut le constructeur.
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